Mobilités plus durables, le CFA Formasup des Pays de la Loire engage la réflexion et agit

 En 2023-2024, plus de 500 apprentis ont effectué une mobilité nationale ou internationale dans le cadre de leur formation.
Cette expérience, si elle constitue une véritable opportunité de montée en compétences et de découverte d’autres horizons, pose cependant la question de la carbonation des voyages, en particulier pour les déplacements aériens.

Pour cette raison, le service mobilité du CFA Formasup des Pays de la Loire met en place différentes actions favorables pour le climat, tout en engageant une réflexion pour des voyages plus vertueux.

« Pour la plupart des mobilités, le voyage s’effectue en avion, déclare Fabienne Aguirre, la référente Mobilité Européenne et Internationale de Formasup. Pour nous, ce constat se confronte à un paradoxe : une mobilité est une expérience enrichissante, dont tous les apprentis ressortent grandis en ayant acquis de nouvelles compétences, en ayant mûri avec un œil différent sur le monde… Et dans le même temps, nous sommes dans une urgence climatique qu’on ne peut ignorer. Comment réussir à concilier les deux et à engager une réflexion positive sur le sujet ? »

Agir à hauteur des émissions carbone

Pour le Centre de formation d’apprentis (CFA), la première réponse passe d’abord par une forme de contribution :
« Nous aurions pu payer une taxe, mais nous souhaitions agir plus concrètement. » Pour cela, le service mobilité du CFA a donc engagé une collaboration avec Reforest’Action, une entreprise mondiale, actrice de la reforestation et de l’agroforesterie, dont la mission est de régénérer les systèmes (agro) forestiers.

« Nous avons été convaincus par la compatibilité de nos valeurs avec leurs actions », explique Fabienne Aguirre.

Parmi elles, trois projets de plantations :

A Taza au Maroc : plantation d’arbres fruitiers auprès de 3000 agriculteurs locaux (en collaboration avec le Département des Eaux et des Forêts marocain).

 

   

Crédits photos : Reforest’Action

Au sein de villages des préfectures du Kloto, d’Akebou et du Wawa au Togo : plantation d’arbres et formation des producteurs à différentes techniques agroforestières.

  

Crédits photos : Reforest’Action

À Vallons-de-l’Erdre dans le Maine-et-Loire : boisement d’une parcelle de 1,06 hectare de délaissé agricole et réalisation d’une haie bocagère.

« Une mobilité peut-être un outil fabuleux pour sensibiliser aux questions environnementales. »

Aussi un impact socio-économique

Au-delà de la lutte contre le changement climatique, ces projets contribuent également à restaurer/former une zone de refuge pour de multiples espèces animales et végétales. Ils ont aussi un impact socio-économique pour les communautés rurales locales en participant à renforcer leur sécurité alimentaire et à permettre aux producteurs de développer des sources complémentaires de revenus.

« Nous ne souhaitions pas de destinations trop lointaines, par souci de cohérence bien sûr, et afin que ces projets s’inscrivent dans le temps, indique Fabienne Aguirre. Nous voulions aussi permettre aux apprentis qui le souhaitent de s’impliquer sur le terrain. »

Sensibiliser pour évoluer

En parallèle, le CFA Formasup entend aussi sensibiliser les apprentis et leurs responsables pédagogiques quant aux choix de destinations moins lointaines si possible et surtout, de modes de transport et d’hébergement plus écologiques.
« Nous les incitons plus à prendre le train ou le car, et pour les mobilités de groupe, à dormir en auberges de jeunesse labellisées, conclut Fabienne Aguirre. Je suis persuadée qu’une mobilité peut-être un outil fabuleux pour sensibiliser aux questions environnementales. »

Les actions de Reforest’Action en chiffres

Sur l’année 2023-2024, Formasup Pays de la Loire contribue au financement de la plantation de 2133 arbres au Togo, en France et au Maroc. Les bénéfices :

  Climat                                                             Biodiversité

320 T de CO₂ stockées en 30 ans                           6399 abris pour animaux créés

 

Santé                                                              Social et économique

8532 mois d’oxygène générés                     2133 heures travaillées (activité générant de l’emploi sur place)